Découverte des richesses de l’océan, visite augmentée

Découvre, visite et expérimente…#àlamaison !

Chers Parents, chers enfants, chères curieuses et curieux,

Dans le cadre du projet “La culture : un espace de respiration”
porté par Cultures du Cœur 13 et les Petits Débrouillards, nous vous proposons cette visite virtuelle augmentée d’expériences et de médias.

Si vous désirez imprimer, télécharger, ces documents pour les communiquer au plus grand nombre ou réaliser les activités hors connexion, c’est possible en cliquant sur ce lien !


Chers Parents, chers enfants, chères curieuses et curieux,

C’est parti pour une nouvelle exploration ! La semaine dernière tu as pu partir à la découverte des mélodies et du son dans le Musée de la Philharmonie de Paris. Si tu as loupé cette aventure, tu peux la retrouver avec les précédentes visites.

L’indice que nous t’avions donné pour deviner ce que nous allons explorer aujourd’hui était cette image :

Cette semaine, nous te proposons de partir à la découverte de l’océan ! Chausse tes palmes, attrappe ton masque et ton tuba, nous partons… sous la mer, à la découverte d’espèces marines étonnantes !

Prêt ? C’est parti !

Direction l’Australie vers la Grande barrière de Corail : PAR ICI :

Ouvre grand les yeux ! Observe les récifs, les coraux, les animaux…
Aujourd’hui, prépare-toi à rencontrer d’incroyables animaux marins et à découvrir comment ils vivent en harmonie !

L’océan, un monde à explorer

Sais-tu pourquoi la Terre est surnommée “la planète bleue” ?

Voici une expérience pour avoir la réponse à cette question...

Les océans et les mers donnent à la Terre une couleur bleue vue de l’espace. Et oui ! 71% de la surface de notre planète est recouverte d’océans et de mers contre 29 % de terres (les continents).

D’incroyables animaux marins

Les océans sont sources de fascination et d’émerveillement. Ils possèdent encore de nombreux mystères et regorgent d’espèces encore inconnues.

À ton avis :

 Combien y a -t-il d’espèces animales différentes répertoriées par les scientifiques sur notre planète ?
 Combien vivent dans l’océan ?
 Selon les scientifiques, combien d’espèces restent à découvrir dans l’océan ?

Réponses en fin de parcours - (1)

Le calmar géant est un animal marin que les scientifiques n’ont pas fini d’étudier. On ne connaît pas avec exactitude sa taille maximale mais on a retrouvé un œil de 40 centimètres appartenant au calmar géant !

Rencontre de l’équipage de l’Alecton avec un Calmar géant en 1861, le Monde de la mer d’Alfred Frédol, 1861, MNHN
Rencontre de l’équipage de l’Alecton avec un Calmar géant en 1861,
le Monde de la mer d’Alfred Frédol, 1861, MNHN

Pour voir à quoi ressemble Wheke, le calmar géant du Musée national d’Histoire naturelle, c’est par ICI

Et toi, quelles espèces marines connais-tu ? Quel est ton animal marin préféré ? Peut-être le trouveras-tu en cliquant ICI ?

À quel animal te fait penser ce poisson au nez retroussé ? C’est un Rhinochimaeridae qui vit à plus de 3 000 mètres de profondeur et mesure entre 60 et 140 cm !

Image courtesy of the Noaa Office of Ocean Exploration and Research, Gulf of Mexico, 2017

Et celui-ci, n’est-il pas rigolo ? C’est le poulpe Dumbo qui mesure 20 centimètres et vit entre 300 et 5000 mètres de profondeur. Devine pourquoi il s’appelle ainsi ?

Poulpe Dumbo, Grimpotheutys,MBARI, 1999

Pour découvrir plein d’espèces marines méconnues, qui vivent dans les profondeurs de l’océan, tu peux cliquer ICI

Le plancton et la chaîne alimentaire marine

Le plancton regroupe tous les organismes dont les mouvements sont limités et qui dérivent au gré du courant. La majorité du plancton est microscopique. Il représente 95 % des espèces vivant dans l’océan.

Que penses-tu de ce minuscule plancton ? Il s’appelle le copépode et mesure entre 0,2 et 10 millimètres. N’est-il pas joli ?

C. Sardet, N. Sardet, S. Mirshak, Parafilm, Chroniques du plancton

Tu as envie de découvrir d’autres types de planctons surprenants ? C’EST PAR ICI

Le plancton est à la base de la chaîne alimentaire océanique. Pour mieux comprendre, tu peux regarder cette vidéo

Maintenant que tu connais le principe la chaîne alimentaire océanique, tu pourras utiliser tes connaissances dans le jeu “Qui mange qui ?”

La biodiversité marine et la recherche scientifique

Grâce à l’étude de la biodiversité marine, c’est-à-dire de l’ensemble des espèces marines, les scientifiques ont fait des découvertes très utiles que nous appliquons parfois dans notre quotidien.
Par exemple, l’étude des oiseaux a permis à l’homme de développer et perfectionner ses engins volants. Maintenant, à toi de jouer ! Fais correspondre chaque espèce avec une application liée à l’homme.
Retrouve les réponses en fin de parcours (2).

Un écosystème fragile à protéger.
Même s’il nous paraît immense, l’océan n’en demeure pas moins fragile. De nombreuses activités humaines endommagent l’océan. En connais-tu ? Voici deux exemples.

 Les émissions de dioxyde de carbone (CO2)

Les activités humaines comme l’avion, la voiture, les usines, le chauffage des habitations…rejettent du dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2) en quantité très importante dans l’atmosphère. Cela rend l’eau de l’océan plus acide et cela complique la vie à de nombreux organismes marins.

Pour comprendre, tu peux regarder cette vidéo :

Et faire les expériences du Parcours Mers et Océans : les effets du CO2

 Le plastique dans l’océan

Les déchets plastiques déversés dans l’océan proviennent en majeure partie des continents. Ils sont dangereux pour les organismes vivants dans l’océan qui peuvent s’étouffer avec, les ingérer et s’intoxiquer. Il y a tellement de déchets dans l’océan, qu’un continent plastique s’est même formé !

Une tortue et un sac plastique dans l’océan, CR Greepeace

Tu peux réaliser cette expérience pour comprendre ce phénomène.

Prendre soin des océans !

Pour limiter les menaces qui pèsent sur l’océan, il est important de limiter la pollution liée aux activités humaines. Comment faire ?
Voici les conseils de l’association Greenpeace : 8 gestes à adopter pour protéger les océans
et ceux de l’association WWF : Agir au quotidien pour protéger la planète

Pour aller plus loin : continue à jouer et à découvrir !

 Joue au jeu des chimères : découvre avec ce jeu de 7 familles de l’artiste Xavier Mussat, des bestioles inspirées, entres autres, d’espèces sous marines : ICI
 Amuse-toi à fabriquer des crabes, des méduses et autres animaux marins : ICI
 Plonge avec les requins : ICI
 Regarde la chaîne Youtube Under the Pôle, pour suivre des expéditions scientifiques dans l’océan, en Polynésie française ou au Groenland : ICI
 Visite l’exposition “Océan, une plongée insolite”, du Muséum national d’Histoire naturelle : ICI

Merci pour ta participation !

Réponses :
 (1)
2 milliards d’espèces vivent sur notre planète, dont 235 000 espèces vivent dans l’océan. Les scientifiques estiment que 2 millions d’espèces marines restent à découvrir.

 (2)
Baleine à bosse - éolienne : La baleine à bosse a des bosses et des nageoires pour faciliter l’écoulement de l’eau et la rendre plus hydrodynamique. Le même principe a été appliqué aux éoliennes pour qu’elles soient plus efficace, plus résistantes et moins bruyantes.
Moule - colle : La moule fabrique une substance qui colle très fort, même dans l’eau. Le milieu médical s’intéresse beaucoup à cette substance qui pourrait permettre de réparer des lésions internes dans le corps humain.
Poisson coffre - voiture : Le poisson coffre est très agile malgré sa forme presque cubique et son corps recouvert d’une sorte de carapace rigide avec des écailles. Il a inspiré un constructeur automobile pour la fabrication du Bionic, une voiture légère, économe en carburant, profilée et spacieuse.


Rendez-vous la semaine prochaine !

Qu’allons nous explorer ? On dirait que nous allons encore avoir besoin de tes yeux d’experts !
Voici un petit indice…

Vega 200 de Victor Vasarely

Contributions (3)

Trier : par rang, par date, par popularité | Afficher : 9 médias, 15 médias, 30 médias par page
  • L’Aventure PlanetOcean

    Publié le 03/07/2012

  • 25 juin 2011, Port du Verdon

    Publié le 25/10/2011

  • Tempête au Cap de la Chèvre

    Publié le 04/11/2010