Avant la découverte des veines de charbons, les communes du bassin Nord-Pas de Calais étaient de tailles moyennes avec une dominante d’activités rurales agricoles.
Dès lors que le charbon trouva les débouchées qu’on lui connaît, les communes d’où étaient extraites le minerai se développèrent autour des puits (appelés "Fosse"). Chaque quartier possédait son nom et plus ou moins sa propre autonomie (bar, tabac-presse, écoles, boulangerie, cinéma familial,...).
D’où une proximité certaine à l’heure actuelle entre les lieux de vie et les anciens sites miniers.
Les logements, à l’époque, étaient construits et entretenus par la société des houillères du Nord Pas de Calais. Ils étaient mis à disposition des mineurs et de leur famille.
Si le mineur se faisait virer...c’était toute la famille qui se retrouvait à la rue du jour au lendemain ! il en allait de même pour les prises en charge médicales.
Et il n’était pas rare que les garçons de 12-13 ans descendent à la fosse, afin d’aider à compléter les revenus de la famille, surtout si le père se blessait, voire pire. Comme à Courrières (62) en 1906, lorsqu’un coup de grisou fit 1099 morts officiels en détruisant 110 Kms de galerie. Ce site était un site majeur de l’approvisionnement en France du charbon, représentant à lui seul jusqu’à 7% de la production nationale.
ici, sur la photo, vue sur les communes de Bruay-la-Buissière (anciennement Bruay-les-Mines) et Haillicourt, vues depuis le terril d’Haillicourt.